LES IDEES NOUVELLES
L'action des films, qui génère l'émotion du public, a un rapport avec les Neurones-Miroirs. Par exemple, certains spectateurs, restent insensibles aux fictions, regardant de la marche du dessus les sujets projetés sur écrans. Au bout d'un moment, devenus blasés, ils ne s'intéressent plus qu'à la façon dont l'ensemble a été réalisé : éléments, mises en scène, gros plans faits dans un but précis. Ils voient que le jeu de l'acteur a été dirigé pour atteindre tel ou tel but, découvert seulement à la fin. Les Neurones-Miroirs de ces spectateurs précis ne sont pas mis en action.
Cela rejoint le cadre des cafés-philo en général, dans lesquels le débat se cantonne à la philosophie pure et dure, refusant de s'écarter de la vision des "vrais" penseurs reconnus comme tels, de Platon, Descartes jusqu'à Sartre et plus, à partir desquels plus rien ne pouvant être proposé, la pensée ne peut évoluer. Mais que le café-philo se veuille plus libre, plus convivial, ou plus directement "psy", la façon de se comporter est la même. En effet, seules les pensées unanimement partagées sont acceptées. Les propos se doivent de rester accessibles pour l'ensemble.
Si quelqu'un présente de nouvelles façons de raisonner, son exposé ne passe pas, puisque nouveau donc inconnu. Ce qui fait que la personne proposant des originalités est rejetée, est considérée comme trublion. Son discours va paraître plus long que les expositions des autres intervenants, que tout le monde comprend, sinon partage.
Cela peut surprendre un participant qui, prenant en compte la durée de chaque intervention, s'indigne de voir que certains sont taxés de longueur, alors qu'ils sont brefs, par d'autres qui ne se gênent pas pour couper sans en avoir le droit et parler très copieusement sans s'en rendre compte et surtout sans que les autres le réalisent, puisque les propos en cours ne leur semblent pas hors propos.

